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BIO

Rubens 8r 

 

Au travers des tragédies de l’Histoire je cherche à capter le temps, à l’enfermer dans l’espace,
et par des mises en abîme, je m’inscris personnellement comme acteur et messager de ces tragédies. 

 

Dans la recherche du temps qui passe, je redécouvre la vérité de mes émotions, de mes envies,
de mes doutes, de mes peurs, de mes passions, ces sentiments qui font que je suis moi.

 

Au delà de la mort, ce qui m’inspire, c’est l’enfermement physique et psychologique de l’homme dans sa relation à l’espace et au temps de ces drames. Le caractère inéluctable du temps qui passe
sur l’homme et son histoire sans s’arrêter. Pour lui, le temps est un impitoyable guerrier
qui même dans la décomposition des éléments, continue son œuvre jusqu’à la mort,
jusqu’à l’anéantissement total.

 

Pour la couleur, j’ai choisi le noir, la non couleur symbolise le dernier rempart avant la perte de la matière : le noir, c’est l’immatériel et le spirituel réunis. Je travaille avant cette étape dite immatérielle en décrivant le processus naturel de dématérialisation.

 

Pour les  formes et la représentation de l’espace, j’enferme dans des bocaux, dans des cercueils en verre, dans des cassettes, dans des résines, dans du plexi, tous les éléments vivants ou historiques témoins d’une époque. Je conserve dans ces récipients divers la mémoire du temps qui passe.
Je ne cherche pas  à travailler sur l’actualité qui bouge tous les jours mais plutôt sur des événements
de notre histoire qui frappent l’imaginaire et l’inconscient collectif.

 

Imaginer des installations qui créent du lien par la provocation, entre la personne qui regarde les installations et moi qui regarde la personne.

 

J’exprime également mes émotions au travers de poèmes de quelques mots à une page.

 

Les grands artistes qui m’ont inspiré sont Boltanski, Soulages, Les Sillard, Beuys, Bacon, Raynaud, Opalka, Hirst, Absalon, Duchamp, Bukowski, Kitano.

 

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